Une étape cruciale a été franchie dans l’enquête entourant l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. L’affaire a pris une tournure surprenante avec l’arrestation et la comparution devant le tribunal militaire d’un des gardes de corps présumés du journaliste.
Les récentes confrontations, tenues entre le patron de la DGRE, Maxime EKO EKO, et le directeur des opérations, Justin DANWE, considéré comme le chef présumé du commando ayant orchestré l’opération contre le journaliste, ont jeté une lumière sur plusieurs volets de l’enquête.
Parmi les développements marquants, le tribunal militaire a élargi ses investigations à l’affaire des gardes de corps de Martinez Zogo. Des témoignages après l’assassinat ont révélé la présence régulière de deux individus que le journaliste présentait comme ses gardes du corps. Ils étaient à ses côtés jusqu’au jour de son enlèvement.
L’enquête a révélé que l’un des individus se faisait passer pour un marin tandis que l’autre, nommé ALAIN EKASSI, est un repris de justice, étroitement lié à certains responsables du SED et de la présidence de la République, se présentant comme un « faux gendarme ».
Le tribunal militaire a ouvert une procédure judiciaire contre ALAIN EKASSI. Cependant, des éléments troublants ont émergé lorsque les magistrats ont découvert que l’émetteur radio en sa possession n’était pas un dispositif quelconque, mais bel et bien un émetteur de la gendarmerie nationale. Il s’agissait d’un appareil destiné spécifiquement aux gendarmes, confié étrangement à ce « faux gendarme ».
Cette découverte a soulevé des interrogations majeures : comment et pourquoi ALAIN EKASSI s’est-il retrouvé en possession de ce matériel de la gendarmerie ? Quels étaient ses objectifs réels ? Et surtout, qui a autorisé la remise de cet équipement ?
Le tribunal militaire, poursuivant son enquête, cherche activement à obtenir des réponses à ces questions cruciales. La procédure dans cette affaire est en cours au tribunal militaire, et les investigations se poursuivent afin d’éclaircir ces zones d’ombre et de faire toute la lumière sur ce mystérieux rebondissement dans l’affaire Martinez Zogo.
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