Parlant des conditions de réussite de la Zlecaf, le Pr Roger TSAFACK NANFOSSO, Recteur de l’Université de DSCHANG, propose aux Africains de bien ficeler leurs projets régionaux, mais surtout d’aller au bout de ces projets. Il intervenait lors de la conférence économique sur la ZLECAF organisée par FIP Conférences sur le Thème : « Zlecaf, outil de promotion et de développement du commerce intra-africain ». C’était précisément au cours de la SÉQUENCE 2 de la conférence sur le « Rôle fondamental des infrastructures dans le développement de la ZLECAF ».
Également parmi les intervenants de cette séquence, Paul TASONG, Ministre délégué au MINEPAT, Paule ASSOUMOU KOKI, DG de l’Autorité l’Aéronautique civile du Cameroun (CCAA) ou encore le Dr Théodore NSANGOU, DG de EDC.
Le Nouveau Cameroun vous propose des extraits de l’intervention du Pr Roger Tsafack Nanfosso :
« Le premier Plan d’action prioritaire du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA-PAP 1) d’une durée de dix ans (2010 – 2020), avait décomposé les projets prioritaires en 400 projets prioritaires. A la fin de cette année 2020, quand on a procédé à l’évaluation, l’on s’est rendu compte qu’il y avait seulement 50% de ces 400 projets qui étaient dans différentes phases. Phases d’exploitation, phase de construction, phase d’appel d’offres. Effectivement, il y a un problème. Il faut boucler les montages financier de ces projets et même le dispositif administratif et technique. Les études ne sont pas fortuites quand on parle de projets de telle envergure traversant autant de pays.
Ce sont des infrastructures sérieuses qui demandent des investissements colossaux et des études techniques extrêmement pointues. Il y a eu des problèmes à ces niveaux.
C’est pour cela que différents cabinets, y compris les Nations Unies, ont pensé qu’il fallait revoir la conception de ces projets. Si vous prenez le document constitutif du PIDA 2, vous allez vous rendre compte que les concepteurs et ingénieurs du PIDA 2 reprennent les erreurs et défauts du PIDA 1 en matière de mise en œuvre des projets. Et les conditionnalités sont devenues très fortes. Elles commencent par les pays, ensuite les institutions régionales avant de monter jusqu’au niveau de l’Union africaine. Nous devons nous assurer que dès la conception de chaque projet du moindre travail infrastructurel, que toutes les conditions soient réunies. Si on n’a pas de bonnes études, on va à nouveau assister à ce type de déception du PIDA 1.
Effectivement, nous devons être plus sérieux. Ne pas seulement lister des projets, mais aller au bout de ces projets. Ce qu’on dit pour le continent vaut également pour nos pays. Nos pays sont parfois des cimetières de projets et d’éléphants blancs. Des chantiers inachevés, des routes commencées, mais qui ne continuent pas. Justement parce qu’il y a eu des problèmes, de la conception jusqu’au financement. »
Revoir l’intégralité des explications du Pr Roger TSAFACK NANFOSSO dans cette séquence par ici :
La Conférence économique sur la ZLECAF a été organisée par FIP Conférences (Fondation Inter-Progress Conférences #FIPCONF) avec le soutien d’ #AFREXIMBANK.
Elle était sponsorisée par #AfrilandFirstBank et réalisation assurée par le cabinet ICT Media STRATEGIES.
Par Le Nouveau Cameroun
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