(BFI) – Des sources proches de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) ont annoncé samedi 31 août que l’alliance envisage une augmentation de la production commune d’or noir d’environ 180 000 barils par jour à partir du mois prochain.
Ce choix qui devrait notamment impliquer 8 membres de l’OPEP+, intervient dans un contexte de baisse récente de la production en Libye qui a mis le marché pétrolier global sous pression et tandis que le ralentissement de la croissance de la demande mondiale pèse toujours sur les prix de l’or noir.
Ceci suggère que l’OPEP+, est ouverte à une potentielle intervention pour équilibrer l’offre et la demande si elle le juge nécessaire, en ajustant sa production aux circonstances du marché. Mais la perspective de cette hausse de production concerne seulement un désengagement progressif des réductions de production précédentes.
Plus particulièrement, la réduction de production de 2,2 millions b/j à laquelle s’était volontairement engagée l’Arabie saoudite, la Russie, l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman. Rappelons qu’au début du mois de juin, l’OPEP+ avait décidé « de prolonger les accords de réduction de 3,7 millions b/j jusqu’à fin 2025 ainsi que les réductions volontaires de production de 2,2 millions b/j jusqu’à la fin de septembre 2024 ».
Avec cette stratégie, l’OPEP et ses alliés espèrent une hausse des prix du pétrole, qui, malgré leurs efforts depuis deux ans et les récents événements en Libye, se maintiennent sous la barre des 90 dollars le baril.
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Cet article a été publié par Business Finance International
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