Elle a été pris dans l’étau de ces hors-la-loi qui se faisaient passer pour des agents Eneo, extorquaient, arnaquaient et violentaient les populations. Interrogée par nos conftères de Realités Plus, une victime s’exprime :
«J’étais à la maison à 13h , ils sont venus sonner. J’ai demandé que c’est qui qui sonne à la porte ils m’ont répondu que ce sont les agents Eneo. Comme ils sont d’abord passés une semaine avant , je suis sortie ils me disent qu’ils veulent déplacer le poteau pour mettre de l’autre côté je leur ai dit que ce n’est pas normal on ne peut pas déplacer le poteau pour mettre de l’autre côté de la route et entre temps ils m’ont dit qu’ils vont me supprimer la lumière pendant deux jours je leur ai dit que ma mère n’est pas à la maison qu’ils doivent attendre . Ils m’ont demandé que la maman rentre à quelle heure j’ai dit 16h. L’un d’entre eux a dit qu’il veut filmer le compteur pour envoyer à Eneo . Je les ai fait comprendre qu’il y a des faux agents Eneo maintenant dehors que je ne peux pas. Comme ils ont insisté, le premier est d’abord entré ensuite le deuxième est entré et l’autre est resté sur la moto il m’a dit qu’il veut la chaise pour filmer le compteur. Je suis partie au couloir prendre la chaise et je suis revenue . Il a filmé. Entre temps il communiquait par téléphone avec son frère. J’étais toujours tenue là j’attendais qu’ils finissent . Ils me disent ensuite qu’ils veulent le bic avec la feuille . Je les ai fait comprendre que je n’ai pas le bic et la feuille . Ils ont insisté qu’ils veulent la feuille. Je monte donc à la cuisine pour prendre la feuille car j’avais une feuille à la cuisine. Quand je me retourne je vois l’un d’entre eux derrière moi . Je lui demande pourquoi il espionne la maison c’est toujours pour le compteur là? Il me répond que non les grandes maisons comme ça on vole la lumière il y a souvent deux compteurs partout . Il contourne une fois et entre temps son frère monte aussi au couloir . Quand je veux prendre mon téléphone, son frère pousse mon téléphone ça tombe. C’est en ce temps là que son frère qui était derrière moi a arrêté mon cou et l’autre qui était devant a arrêté ma bouche . J’ai commencé à crier bandits sauvez moi je vous ai fait quoi ? C’est là où il m’a mis au sol et a sorti le tournevis dans sa poche et m’a poignardé au nez . Dès qu’il ont vu comment le sang a commencé à couler franchement, ils sont partis . Je remercie beaucoup la Gendarmerie Nationale d’avoir arrêté ces bandits . Justice a été faite » .
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