Des travaux tenus durant trois jours et coordonnés par Flore Goma, Sous-Directeur des Affaires Générales à la Direction Générales du Budget, et qui ont mis en lumière des recommandations cruciales visant non seulement à optimiser l’utilisation de l’application PROBMIS-Web, mais aussi, souligner l’engagement continu vers une meilleure maîtrise de la gestion de la finance publique
Bien que PROBMIS, la version initiale de l’application, soit en production depuis 2013 avec l’avènement du budget-programme au Cameroun, des formations régulières demeurent essentielles. Cette persistance s’explique par l’arrivée constante de nouveaux personnels et l’évolution de l’application elle-même, qui a conduit à la transition vers PROBMIS-Web, apportant des changements notables pour les utilisateurs. Des mutations qui justifient un renforcement régulier des capacités des acteurs impliqués dans la chaîne PPBSE (Prospective- Planification-Programmation-Budgétisation-Suivi et Évaluation).
C’est à cet effet que le séminaire qui s’est déroulé à Mbankomo du 17 au 20 juin 2025, s’inscrit dans une démarche initiée par la Direction Générale du Budget pour doter les acteurs de la gestion financière publique des outils nécessaires à une meilleure appropriation des réformes actuelles. Le nouveau cadre normatif confère aux Contrôleurs financiers une implication directe dans la dématérialisation du traitement de la dépense, au niveau central comme déconcentré. Des documents clés tels que les fiches d’expression des besoins, les bons de commande administratifs, les décisions de déblocage de fonds, les ordres de mission et les bons d’engagement sont désormais générés via PROBMIS-Web.
Le conclave, axé sur le thème « Appropriation du sous-système « Exécution’ de l’application (PROBMIS-WEB) », visait à renforcer la capacité des contrôleurs financiers à accompagner les ordonnateurs dans l’exécution autonome de leurs budgets en zone déconcentrée. Il faut rappeler que ledit séminaire s’inscrit dans une démarche initiée par la Direction Générale du Budget pour doter les acteurs de la gestion financière publique des outils nécessaires à une meilleure appropriation des réformes actuelles. Le nouveau cadre normatif confère aux contrôleurs financiers une implication directe dans la dématérialisation du traitement de la dépense, au niveau central comme déconcentré. Des documents clés tels que les fiches d’expression des besoins, les bons de commande administratifs, les décisions de déblocage de fonds, les ordres de mission et les bons d’engagement sont désormais générés via PROBMIS-Web.
Les échanges ont porté sur un exposé théorique détaillé du processus d’exécution dans PROBMIS-Web, complété par des cas pratiques illustrant le traitement des éléments préalables à la dépense, des missions, des lettres de commande et de marché, des décisions, et des bons de commande administratifs (BCA), ainsi que l’état des restitutions.
Les discussions ont également mis l’accent sur des points critiques tels que le traitement des marchés pluriannuels, la possibilité de jumelage de crédits entre administrations, la compréhension de l’étape de réception de la commande, l’importance de la concordance entre les visas manuel et électronique, le traitement des lettres de commande inférieures à 5 millions FCFA, et le processus de remboursement de la retenue de garantie. Autant de sujets qui témoignent de la complexité et de la dynamique de l’environnement de la finance publique au Cameroun.
A l’issue des échanges, les participants ont formulé plusieurs propositions majeures, notamment la sensibilisation des contrôleurs financiers à l’attribution de profils à leurs collaborateurs au sein de PROBMIS-Web. L’objectif est d’impliquer un maximum de personnel dans le traitement des dossiers, afin d’améliorer la fiabilité des états consolidés au niveau des Contrôles Financiers Régionaux (CFR) et des Contrôles Financiers Départementaux (CFD). Par ailleurs, la formation des agents des services déconcentrés sur les procédures de passation des marchés publics a été identifiée comme une priorité.
Cet article a été écrit et publié en premier par la DGB
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