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Ci-dessous quelques attitudes fortes recueillies lors de cette interview:
» Parlant de cet incident qui a eu lieu au Ministère de la Justice, pour sauver le pays il faut une presse compétente. Le journalisme au Cameroun affaiblit notre démocratie. L’incident survenu hier au ministère de la justice méritait plus d’investigation, ce qui n’a pas été fait par les journalistes Camerounais qui ont banalisé ce fait de société. »
Il faut aujourd’hui que les médias soient capables de pousser le ministre Laurent Esso pour qu’il dise quelle est la situation de l’univers carcéral au Cameroun.
» La justice est autonome, elle n’obéit pas à la discipline d’un parti. 3/4 de la population carcérale est en attente de procédures judiciaires au Cameroun pendant que les pays comme la Norvège veulent fermer leur dernière prison parce que le taux de criminalité est considérablement en baisse. »
» Concernant Amadou VALMOUKÉ ne prenez pas ses propos comme de la rigolade. Ce qu’il vient de faire c’est son testament, et ça veut dire qu’il y aura de la vengeance. Le Ministre Laurent ESSO devrait s’intéresser au cas de VAMOULKÉ. »
» Amadou VAMOULKÉ vient de dire tout haut ce que les autres pensent tout bas. Comment un homme a-t-il réussi à s’introduire dans un département ministériel et causé des dégâts ? Que revendique-t-il? Où étaient les forces de l’ordre ?Comment faire pour mettre fin à toute cette colère des personnes incarcérées ? Laurent Esso peut mettre fin à toute cette situation. »
» Amadou Vamoulke est un père meurtri, un chef de famille, un traditionaliste toujours en attente de son jugement qui s’exprime. Cette lettre à Laurent ESSO est un testament. Il annonce la vengeance. «
Propos retranscrits par Carine Hzemeu
Cet article a été écrit et publié en premier sur ABK Radio
